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20 novembre 2022

DIFFUSION

Nos analyses, nos idées, et surtout nos MOTS diffusent de manière spectaculaire.

Ceux et celles qui sont attentifs observeront avec un brin de narquoiserie l’évolution des propos et des argumentaires avec l’apparition ou le développement de thématiques que nous avons privilégiés, voire des quasi copiés-collés de pans entiers de notre «Appel d’Orthez» et autres textes. Marrant!

Pour illustrer cette mutation et ces «emprunts», on consultera avec profit le texte ci-dessous ringard et malavisé, publié par la "com" de l’UVTF le 6 novembre 2022, qui cumule toutes les erreurs argumentatives de l’entre-soi taurin, avec la tribune des 218 élus beaucoup plus heureusement centrée sur la culture, l’identité, les libertés locales, etc.

Peut-être certains d’entre nous devraient-ils solliciter des émoluments de l’UVTF ?

Allez! Encore un petit effort: abandonnez la référence à la tradition, une notion difficile d’emploi et sujette à polémique.


TRIBUNE. 218 élus et responsables politiques s'opposent à la proposition de loi déposée par le député Insoumis Aymeric Caron pour interdire la corrida. JDD du 19/11/2022  

«Nos traditions doivent résister à l’écototalitarisme»

Des fêtes landaises aux fest-noz de Bretagne, du carnaval de Dunkerque au foie gras du Sud-Ouest, notre pays est riche de la multitude de ses traditions. Depuis toujours, elles sont l’âme de nos bourgs, de nos rivages, de nos plaines et de nos vallées. Elles font le sel de la vie et fondent notre identité.

Ces traditions, qui incarnent nos villes et nos villages, brillent au-delà des seules « frontières locales ». Elles sont partagées avec passion par les jeunes générations. Pour preuve, l’engouement pour les langues régionales, l’apprentissage des arts locaux ou encore le succès des festivals de toute nature qui s’appuient sur un grand nombre de bénévoles.

C’est la mosaïque de nos traditions qui fait l’identité de la France, mais aussi son rayonnement culturel et son attractivité touristique. Nombre d’entre elles sont d’ailleurs inscrites au patrimoine immatériel de l’Unesco ou le seront prochainement. Mésestimer leur importance reviendrait à renier ce que nous sommes.

"Interdire la corrida, c’est humilier une partie de nos concitoyens"

C’est vrai, toutes ne jouissent pas de la même popularité, et cela entraîne d’âpres débats entre nos concitoyens ainsi qu’au Parlement. S’il est normal que nous nous posions régulièrement la question de l'acceptation de nos traditions et de leurs évolutions, souhaitons-nous pour autant basculer dans une société qui viendrait nier les traditions de certains territoires ? Notre force n’est-elle pas précisément d’avoir réussi à forger notre nation en permettant à chacun d’entre eux de vivre avec ses spécificités ?

Interdire la corrida, c’est interdire une culture et humilier une partie de nos concitoyens. Nous ne l’accepterons pas.

Du sapin de Noël à la chasse, du barbecue amical aux rêves d’enfants de devenir aviateur, nous ne voulons pas interdire, normer, supprimer, effacer. Cela nous conduirait immanquablement au repli sur soi, à l’envie de faire sécession.

Au fond, croire que basculer dans une société de l’interdiction, qui gommerait nos différences, nos singularités culturelles et patrimoniales, serait le seul moyen de vivre dans une société apaisée manifeste une incompréhension de l’attachement de nos concitoyens à leur identité régionale.

En 1968, l’extrême gauche avait pour slogan «il est interdit d’interdire». En 2022, il ne se passe pas une semaine sans qu’elle propose de nouvelles interdictions.

"Du sapin de Noël à la chasse, du barbecue amical aux rêves d’enfants de devenir aviateur, nous ne voulons pas interdire, normer, supprimer, effacer."

Nous, députés, sénateurs, élus, hommes et femmes engagés dans la vie publique, issus de sensibilités et de territoires différents, défenseurs de nos terroirs et de nos libertés locales, ne permettrons pas cette humiliation. Nous sommes résolument du côté de la liberté ! Nous serons toujours du côté des gens fiers de leur région et qui la font vivre dans la richesse de leur tradition.

Nous croyons au progrès, à la lutte contre le réchauffement climatique, à la défense de la condition animale, et nous y travaillons ; mais cela ne doit pas servir d’alibi pour effacer nos singularités culturelles, nos marqueurs régionaux, effacer la diversité de ce que nous sommes, bafouer le respect d’autrui et la fraternité qui fonde notre République.

Nous en appelons à la raison, à la sagesse et à l’écoute. Les passions vont à nouveau se déchaîner et les positions dogmatiques ne serviront aucune cause. À l’heure où s’ouvre une nouvelle fois le débat sur les festivités tauromachiques, nous serons des défenseurs acharnés de la liberté, et des opposants résolus à l’éco-totalitarisme, dans le respect du droit, pour permettre à chacun de vivre sa culture.


Le combat à mener étant -aussi- sémantique, on lorgnera à l'avenir la reprise prévisible du dernier mot que nous voulons promouvoir : DIGNITE, un mot que certains emploient mais que très peu respectent.

08 novembre 2022

Une autre façon de le dire

Foutez-nous la Paix ! 

Une proposition de loi va être présentée à l'Assemblée Nationale le 24 novembre par le député animaliste et végan Aymeric Caron pour interdire la corrida en France.

Le véganisme est le refus de toute consommation ou instrumentalisation animale. Au nom de cette idéologie, les chasses, les pêches, les courses landaises ou camarguaises, les cirques, les zoos, les élevages en tous genres (volailles, bétail, fourrure…), la consommation de viande, de produits de la mer, de lait, d’œufs, de laine, de cuir, le PMU, les animaleries, toutes les entreprises de production, de transformation et commerces concernées sont déjà menacés et attaqués. Les convictions animalistes et végan sont respectables tant qu’elles ne veulent pas imposer, contraindre et interdire ce qui les indispose.

Aujourd’hui seule la corrida semble concernée, mais ce n’est que le premier pas et une première victoire pour des projets plus inquiétants.

Après la corrida, à qui le tour?

Nous les provinciaux, ploucs, péquenauds, croquants, pedzouilles, rustres, bouseux, culs-terreux, immuablement humiliés par des urbains «bien-pensants»,

  • sommes indignés par la manipulation et la dévalorisation ressassées par les medias (plaisanteries caricaturales et injurieuses, absence de débats équitables, contradictoires et sereins).

  • sommes exaspérés par ces attaques croissantes contre nos cultures régionales et rurales, contre nos libertés, nos droits, nos pratiques par des «bobos» urbains qui ne les connaissent pas, ne les comprennent pas, ne les vivent pas.

  • sommes excédés par ce totaritarisme, ce nouvel ordre moralisateur qui veut nous dicter ce que nous devons aimer, penser, rêver, manger, qui veut présider à nos vies et abattre notre diversité culturelle.


Cette loi d’interdiction est également le fruit de stratégies électoralistes, portées par des lobbyes animalistes soutenus par les laboratoires, les industries et les intérêts de la «malbouffe» artificielle d’un marché végan en pleine expansion.

Profondément attachés à un consensus démocratique, à la pondération, à la tolérance, nous résisterons à cette loi liberticide et scélérate, germe de fractures territoriales et de discordes futures. Dans cette logique d’abolition, que deviennent les aspirations des Humains que nous sommes?


Dans le cadre d’une démocratie éclairée, le problème n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer la tauromachie. Le problème est de vouloir prohiber tout ce qui nous déplairait: ce serait la «guerre de tous contre tous»!

Nous aimons la tauromachie, la chasse, la pêche, consommer de la viande ou du foie gras, choyer nos animaux de compagnie, parce que c’est notre liberté et notre bon plaisir!

Notre quotidien est dur, les fins de mois difficiles, les priorités de la France qui peine ne sont pas aux divisions et aux lubies des factions.


Nous lançons l’appel de toutes celles et ceux qui se sentent concernés et veulent résister: FOUTEZ-NOUS LA PAIX !

Du Sud au Nord, la mobilisation est en route, des actions sont organisées.


Rejoignez notre combat pour la défense de notre culture, de nos libertés.

Rejoignez notre collectif   FOUTEZ-NOUS LA PAIX!

Diffusez, partagez cet appel autour de vous. 


Page Facebook                                                  Email: fouteznouslapaix@hotmail.com


Notre message de mobilisation

 


FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! ! ! 


Une proposition de loi va être présentée le 24 novembre à l'Assemblée Nationale pour abolir la corrida.

A première vue, seule la corrida semble concernée. 

ERREUR

Ce n'est que la première étape, l'objectif à terme est bien plus ambitieux et terrifiant.

La chasse, les cirques, les zoos, les élevages en tous genres (volailles, bétail, fourrure...) et toutes les industries de transformation et commerces y afférant sont déjà en ligne de mire.

Les courses de vaches, le toro camarguais, la pêche ne sont pas loin du viseur.


Et demain ? 


Nous voulons continuer à déguster une entrecôte ou un poisson, voir nos enfants monter sur des poneys, assister à des courses hippiques ou encore avoir le droit de s'occuper de nos animaux domestiques, car ne nous leurrons pas, ces derniers seront les futures victimes sur la prochaine liste à paraître. 


Dans cette démarche d'abolition, que devient l'Humain ? 

Nous nous devons d'affirmer nos valeurs face à ces graves dérives inacceptables qui ne correspondent pas du tout à nos aspirations.

L'idéologie animaliste et végane, parfaitement respectable en soi, ne peut nous imposer l'interdiction de ce qui ne lui plaît pas.

Cette vision totalitariste est insupportable et source de graves discordes pour l'avenir au sein de la nation. 

Elle camoufle, qui plus est, des objectifs économiques qui sont déjà florissants.


Toute personne est concernée. 

Ce n'est pas uniquement un problème de corrida

Cela ne concerne pas uniquement le SUD. 

C'est beaucoup plus profond ET national que vous ne l'imaginez

Nous lançons un appel à toutes celles et ceux qui ont envie de crier : 


FOUTEZ-NOUS LA PAIX !

      Diffusez, partagez cet appel 


et rejoignez le collectif sur

la page Facebook Foutez-nous la Paix

L'"Appel d'Orthez", le texte fondateur

 La meilleure manière de perdre un combat est de ne pas le mener

        Le 24 novembre 2022 le député Aymeric CARON, du parti «Révolution écologique pour le vivant» et chantre omniprésent de l’activisme végan présentera à l’Assemblée Nationale une proposition de loi visant à l’abolition de la corrida.
        Pour M. CARON et son idéologie végan, il s’agit de prohiber tout ce qui «instrumentalise» l’animal: non seulement viande, cuir, lait, oeufs, laine, fourrure, 
mode,  cosmétiques, mais également chasse, pêche, fruits de mer, élevage, gavage des palmipèdes, cirques, zoos, équitation, courses de chevaux, courses taurines diverses, etc... jusqu’à l’usage des animaux de compagnie pour certains extrémistes.
        Toutes les entreprises et filières de production, de transformation et de commerce concernées sont déjà menacées et attaquées.

        Il s’agit donc d’une remise en cause radicale de notre culture, de nos us et coutumes, de nos libertés locales. A n’en pas douter, une interdiction de la tauromachie ne constituerait pour M. CARON et le courant animaliste qu’une première étape dans le développement de la logique animaliste à l’oeuvre sur bien d’autres thèmes, mais il sera trop tard
        Il n’est que de constater la multiplication de pressions et de menaces contre la chasse, l’élevage, le commerce de viande, etc... L’objectif final est leur interdiction totale. Toute concession, tout recul -comme l’interdiction de la corrida- représentent pour les animalistes une victoire et un encouragement à aller plus loin.

     Les amateurs de tauromachie ne sont donc pas les seuls concernés et la nécessité d’un front commun de tous ceux qui vivent sous la menace de cette idéologie totalitaire doit voir le jour afin de s’opposer à ces projets liberticides qui conduiront inexorablement à vouloir nous dicter nos croyances et nos pensées, nos comportements, interdire, prohiber, définir un bien ou un mal, régenter nos rêves, mais également réglementer nos désirs et nos plaisirs au nom d’une norme et d’une bien-pensance qui nous contraindrait.

        La défense de la biodiversité est justifiée mais qu’en est-il de la défense de l’ethnodiversitéc’est à dire de la cohabitation harmonieuse de modes de pensées et de pratiques différenciés depuis des temps immémoriaux? Une nouvelle colonisation intellectuelle et moralisante oeuvre ainsi à la disparition de patrimoines ruraux séculaires et par cela à nos cultures locales et minoritaires. Allons nous accepter, comme cela fut le cas dans l’histoire, la destruction de patrimoines dont les principes ne correspondaient pas aux valeurs d’empires conquérants et sûrs de leur légitimité morale?

        De plus, la tendance et un «soft power» médiatique audiovisuel imposent inexorablement et subrepticement leur emprise, à l’exemple de M. Caron, agent d’influence et polémiste qui n’a cessé de sévir en instillant ses idées dans de nombreuses émissions. Les pratiques jugées «incorrectes» ont disparu des programmes TV («Histoires naturelles», «Face au toril») au profit d’incessantes représentations lénifiantes de notre rapport à l’animal et d’un récit animaliste sans contradiction équitable.

      Quelle conclusion devons-nous tirer d’une société qui n’est plus soumise qu’à un discours univoque, sans que le débat et l’information puissent venir éclairer la compréhension et l’opinion des citoyens? Quel crédit accorder à l’opinion d’une majorité de français, le plus souvent urbains, pour le moins désinformée ou étrangère à la chose taurine, qui ne sait rien, peu ou mal du choix proposé et de ses enjeux, qui est éloignée des réalités de notre ruralité ou de petites villes de province?
          Peut-elle se prononcer sur ce qui les concerne si peu et nous implique tellement ?
        Comment cette majorité peut-elle appréhender la richesse, la complexité et la profondeur de nos cultures qui ont inspiré tant de penseurs, d’écrivains, d’artistes?
        Comment faire entendre à cette majorité de français que le problème n’est pas d’aimer ou ne pas aimer la corrida (ainsi que la chasse, la pêche, le gavage, etc...), mais que dans une société démocratique et civilisée, on ne peut interdire ce qui ne vous plaît pas, au risque de la discorde et de l’affrontement?

        La disparition de la corrida, prélude programmé à celle de nos cultures minoritaires, ne modifiera en rien l’existence de cette majorité de français mais bouleversera la nôtre en attentant à nos conceptions fondamentales du monde et de notre vie, à notre quotidien.
        
        Il s’agit de manifester notre attachement aux patrimoines régionaux et ruraux et pourquoi.
     Nous devons ouvrir nos propos, par la vertu de l’explication, en direction de nos concitoyens qui n’approuvent pas notre passion, avant tout par méconnaissance de la chose taurine.
      Laissons la diabolisation, les insultes et anathèmes à nos adversaires animalistes ou végans pour qui tout échange reste lettre morte. Substituons y l’expression de notre ressenti, car si l’on peut contester un argument, personne ne peut dénier ce que nous éprouvons.

    Peut-être serait-il temps d’assumer pleinement notre vision de la vie, de la mort, du rapport à l’animal et à la nature, une conception parfaitement respectable et qui a droit de cité.
    Peut-être serait-il temps de postuler une certaine idée de la concorde civile, de la nuance, de l’acceptation de nos particularismes, plutôt que diviser nos concitoyens par des dissensions inutiles et néfastes, plutôt que de susciter la «guerre de tous contre tous». Ne laissons pas aux animalistes, antispécistes et autres végans le monopole de la parole publique et de la vertu.

        Il nous faut convaincre que ces lois liberticides et clientélistes ne peuvent mener qu’à la zizanie et à l’affrontement alors que notre pays se voit confronté à des enjeux autrement vitaux. Notre pays des Droits de l’Homme et du Citoyen s’incarne, se nourrit, s’enrichit aussi par notre diversité, dans laquelle il s’enracine, fort d’une nécessaire cohésion sociale… aujourd’hui malmenée.

        En grande majorité, nos élus vont porter notre parole. Toutefois, ils seront minoritaires au niveau national dans une masse de députés sensibles à une mesure porteuse électoralement. Ils devront être énergiquement soutenus par des mobilisations locales et la perspective de désordres tels que l’histoire de la tauromachie en a déjà connu.

    C’est pourquoi nous voulons agir et formuler des propositions afin que s’organise, non une REACTION mais une RESISTANCE à ces atteintes, une résistance déterminée, sereine, pacifique et joyeuse, une résistance qui même si cette proposition de loi est ignorée et rejetée marque significativement un coup d’arrêt au développement sans réelle contradiction des thématiques animalistes:

       1°) Constituer des collectifs locaux «Foutez-nous la paix» qui regroupent et mobilisent par delà les aficionados, tous ceux -déjà cités- que l’emprise des idéologies animalistes menacent à plus ou moins long terme, qui veulent résister à cette colonisation par une pensée unique.

   2°) Susciter la mobilisation de tous nos concitoyens concernés par ces atteintes liberticides, qui n’adhèrent pas à ces idées animalistes.

    3°) Coordonner ces collectifs, leurs actions et leurs fonctionnement respectifs. Les articuler avec les élus, les instances représentatives.

       4°) Solliciter la presse et les media pour faire entendre notre point de vue.

       5°) Organiser une riposte significative et pérenne.

        Sortons du silence et de la résignation. Soyons confiants, car il est un fait indéniable: si l’on ne connaît pas ou peu d’animalistes ou de vegans qui puissent comprendre et admettre qu’on puisse aimer la corrida, la chasse, la pêche ou le foie gras, il n’est aucun aficionado, chasseur, pêcheur ou éleveur qui ne comprennent qu’on puisse ne pas les aimer. C’est la définition de la tolérance.

Le collectif «Foutez nous la paix»

6/11/2022

Page Facebook: Page Facebook

Courriel: fouteznouslapaix@hotmail.com

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