Affichage des articles dont le libellé est Coup de gueule. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Coup de gueule. Afficher tous les articles

25 novembre 2022

Abandon ou suspension...

 

Dans son genre, il est marrant Aymeric CARON. Appartenant à un groupe politique qui s’est ingénié à faire de l’obstruction parlementaire, il s’indigne des nombreux amendements déposés à l’encontre de sa propre proposition de loi et la retire sous les critiques des députés qui auraient voulu la voter. L’arroseur jésuitique1 arrosé ! Voir La Caronade parlementaire

Encore une fois, le Grand Inquisiteur a voulu imposer ses xx% de français (le chiffre varie sans arrêt) qui par sondage voudraient interdire la corrida. La vérité ou la démocratie par les sondages, rien d’étonnant de la part de quelqu’un qui propose un «permis de voter» (Le monde selon Caron).


D’aucuns se satisfont déjà de cette guignolade et pérorent. Sans doute n’auront-ils pas relevé la flèche du Parthe, une menace à prendre en compte: «Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas une fin, ce n’est qu’un début.». Il faut vraiment comprendre qui est vraiment Aymeric CARON pour prendre la mesure de ce dont ce genre de fanatique obsessionnel est capable pour satisfaire sa lubie et son ego démesuré (Caron se fait allumer). L’avis de l’expert qu’est Eric Naulleau semble assez exact : «Détesté partout où il est passé, sauf des moustiques, peut-être» (Référence au projet, formulé en 2019, du journaliste de ne pas tuer les moustiques, au nom de leur bien-être) qui précise par ailleurs: "C’est l’un des rares agréments d’Aymeric Caron, il suffit d’être assis à côté de lui pour paraître sympathique en comparaison».

Trêve de plaisanterie. L’heure n’est sûrement pas à sabrer le champagne, car si la proposition de loi a été provisoirement mise au placard -par des procédés par ailleurs dilatoires- nul doute que l’esprit du temps n’est pas à son enterrement et que l’on ne fait que reculer pour mieux sauter. Dés lors se pose avec acuité la question de la stratégie et des moyens à adopter pour s’y opposer, ainsi que de ceux et celles qui les porteront.

La décision finale ne procédera pas de manœuvres de couloir à l’Assemblée Nationale -le Parlement finissant toujours par entériner les réformes sociétales- mais dans le débat public par une saine résistance de l’opinion qu’il convient d’informer et de faire évoluer en mettant en évidence les conséquences et les dérives du discours animaliste, anti-spéciste et végan. Cessons de nous en remettre à d’autres pour les combats que nous devons mener, sans nous résigner.

Nous ne manquons ni d’armes, ni d’arguments et au besoin, les animalistes nous les fournissent. Ainsi de l’émission très instructive d’hier soir, produit très malodorant de la sous-culture qui agite une partie de notre jeunesse (à boire absolument jusqu’à la lie:  TOUCHE PAS A MON POSTE). Ou comment un torero très digne, avec ses arguments traditionnels, se fait contrer par la vindicte.

Laissons les toreros dans l’arène, les empresas à Nîmes, les parasites à la buvette de l'Assemblée et mobilisons la cohorte infiniment plus large de tous ceux qui ont envie de crier «FOUTEZ-NOUS LA PAIX»

1- D'une manière digne des jésuites; d'une manière dissimulée, hypocrite, voire retorse

09 novembre 2022

Vinos y Toros, même combat!

 La vieille dame digne qu'est la revue Toros conserve toute sa verdeur et sa vitalité...

Ainsi qu'en témoigne le dernier éditorial du 4 novembre 2022 (n°2180) signé Francis Fabre, dont nous pourrions cautionner chaque mot. J'en connais qui vont apprécier

Et nous ne sommes pas concertés...



 

08 novembre 2022

Magouilles et carambouilles

 

Comme disait l’autre au Café du Commerce : «On ne nous dit pas tout», heureusement, il demeure -encore- une presse sérieuse qui se préoccupe d’investigations et d’informer objectivement.

En témoigne l’article ci-dessous du 4 novembre 2022 dans Marianne. Ce qui justifie également nos allusions insistantes au clientélisme et à l’électoralisme à l’oeuvre. D’évidence, les indignations caroniennes sont sélectives et son éthique à géométrie variable, il convient de ne pas «désespérer Billancourt» (Jean Paul Sartre) et mécontenter la base dans le Nord et en Outre-Mer.

Comme nous l’avons déjà affirmé, nous respectons les idées animalistes et végan, mais devons-nous respecter ces «combinazione»? C’est peut-être ce que l’on appelle dans les milieux autorisés «faire de la politique autrement».

Les députés examineront le 24 novembre une proposition de loi d’Aymeric Caron interdisant la corrida. Mais l’élu antispéciste n’y a volontairement pas intégré l’abolition des combats de coqs, autorisés dans certaines localités par le même alinéa du code pénal.

La discussion parlementaire sur la possible interdiction de la corrida va-t-elle dériver vers… les combats de coqs ? Le 24 novembre à l’Assemblée nationale, le groupe «La France insoumise» présentera au cours de sa niche (un temps parlementaire qui lui est réservé) une proposition de loi d’Aymeric Caron visant à bannir les fameux spectacles taurins. Aujourd’hui, les corridas sont autorisées par le code pénal qui, dans son article 521-1 réprimant les actes de cruauté envers les animaux, prévoit une dérogation pour les courses de taureaux «lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée».

Or, ce même alinéa comporte une exception du même type pour les combats de coq, là encore en cas de «tradition ininterrompue». Cette pratique tombe en désuétude, mais existe encore dans quelques dizaines de localités dans le Nord, le Pas-de-Calais et certains territoires d’outre-mer comme la Réunion et les Antilles, où l’on trouve toujours des gallodromes. Sauf qu’Aymeric Caron n’a pas intégré les combats de coqs dans son texte. Ce qui lui vaut des reproches de militants antispécistes sur les réseaux sociaux, mais aussi des accusations de l’un de ses collègues. Sur Twitter, l’ex-socialiste David Habib, député non inscrit élu dans le Béarn (et fervent défenseur de la corrida), l’a traité d’«hypocrite» en affirmant que Caron avait retiré l’interdiction des combats de coqs à la demande de «collègues LFI du Nord».

En réalité, il n’existe aucune première version officielle du texte mentionnant les combats de coqs. Mais si Aymeric Caron a délibérément choisi de ne pas y inscrire leur interdiction, ce serait pour donner à son texte plus de chances d’être adopté. «Je souhaite à la fois l’abolition des corridas et des combats de coqs, assure-t-il à MarianneMais en réfléchissant avec des collègues, on a identifié un risque d’obstruction. Il ne faut pas que les combats de coqs servent de prétexte à des polémiques qui empêcheraient la discussion sur la corrida. Notre seul souci est que ce texte soit discuté et voté. Nous devons donc éviter d’entraîner les discussions ailleurs et de donner des armes à nos adversaires, qui sont prêts à tout.»

"DES ÉLUS D'OUTRE-MER POURRAIENT AVOIR UN PROBLÈME"

Aymeric Caron le reconnaît sans ambages, une interdiction des combats de coqs pourrait faire renoncer des élus prêts à voter l’abolition de la corrida : «Je n’ai eu aucun retour de députés du Nord en ce sens, mais en revanche, des élus d’outre-mer pourraient avoir un problème.» Même si le député estime probable que le sujet s’invite tout de même au cours de la discussion dans l’hémicycle. «Jusqu’au 24 novembre, rien n’est exclu», glisse-t-il.

La proposition de loi pourrait-elle être adoptée, alors qu’elle émane de l’opposition ? La Nupes devrait largement voter pour, à l’exception des députés de territoires à tradition taurine (comme le patron du groupe socialiste, Boris Vallaud, élu des Landes). Le gouvernement est contre, mais la patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé – qui est favorable à l’interdiction de la corrida – a annoncé une liberté de vote de son groupe sur le texte. Plusieurs élus macronistes comptent donc apporter leurs voix. Du côté des troupes de Marine Le Pen, où l’on n’est pas insensible à la cause animale, «une immense majorité du groupe votera contre et une très petite minorité s’abstiendra», croit savoir un député Rassemblement national bien informé.

Reste une incertitude de taille: l’interdiction de la corrida sera-t-elle vraiment discutée? Pour l’instant, il est prévu que le texte figure en quatrième place dans l’ordre des propositions de loi présentées par LFI dans sa niche. Si d’autres groupes retardent la discussion en multipliant les amendements et les prises de parole, il pourrait donc passer à la trappe. «Nous avons une réflexion collective sur l’ordre de passage, car certains retours nous laissent penser qu’il peut y avoir des tentatives de sabotage», prévient Aymeric Caron. Tout en grondant : «Si ce texte ne passe pas, ce serait une honte pour la représentation nationale.» En cas d’adoption par l’Assemblée, la proposition de loi devrait ensuite passer devant le Sénat. Une autre paire de manches.

Lien : Aymeric Caron réclame l'interdiction de la corrida mais oublie volontairement les combats de coqs (Marianne le 4 novembre 2022)

«T'en fais, pas mon p’tit loup »

Dernier chapitre sur la problématique générale du «p’tit loup». A partir d’éléments factuels et chiffrés, on constate l’ineptie d’un Plan lo...