Dans son genre, il est marrant Aymeric CARON. Appartenant à un groupe politique qui s’est ingénié à faire de l’obstruction parlementaire, il s’indigne des nombreux amendements déposés à l’encontre de sa propre proposition de loi et la retire sous les critiques des députés qui auraient voulu la voter. L’arroseur jésuitique1 arrosé ! Voir La Caronade parlementaire
Encore une fois, le Grand Inquisiteur a voulu imposer ses xx% de français (le chiffre varie sans arrêt) qui par sondage voudraient interdire la corrida. La vérité ou la démocratie par les sondages, rien d’étonnant de la part de quelqu’un qui propose un «permis de voter» (Le monde selon Caron).
D’aucuns se satisfont déjà de cette guignolade et pérorent. Sans doute n’auront-ils pas relevé la flèche du Parthe, une menace à prendre en compte: «Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas une fin, ce n’est qu’un début.». Il faut vraiment comprendre qui est vraiment Aymeric CARON pour prendre la mesure de ce dont ce genre de fanatique obsessionnel est capable pour satisfaire sa lubie et son ego démesuré (Caron se fait allumer). L’avis de l’expert qu’est Eric Naulleau semble assez exact : «Détesté partout où il est passé, sauf des moustiques, peut-être» (Référence au projet, formulé en 2019, du journaliste de ne pas tuer les moustiques, au nom de leur bien-être) qui précise par ailleurs: "C’est l’un des rares agréments d’Aymeric Caron, il suffit d’être assis à côté de lui pour paraître sympathique en comparaison».
Trêve de plaisanterie. L’heure n’est sûrement pas à sabrer le champagne, car si la proposition de loi a été provisoirement mise au placard -par des procédés par ailleurs dilatoires- nul doute que l’esprit du temps n’est pas à son enterrement et que l’on ne fait que reculer pour mieux sauter. Dés lors se pose avec acuité la question de la stratégie et des moyens à adopter pour s’y opposer, ainsi que de ceux et celles qui les porteront.
La décision finale ne procédera pas de manœuvres de couloir à l’Assemblée Nationale -le Parlement finissant toujours par entériner les réformes sociétales- mais dans le débat public par une saine résistance de l’opinion qu’il convient d’informer et de faire évoluer en mettant en évidence les conséquences et les dérives du discours animaliste, anti-spéciste et végan. Cessons de nous en remettre à d’autres pour les combats que nous devons mener, sans nous résigner.
Nous ne manquons ni d’armes, ni d’arguments et au besoin, les animalistes nous les fournissent. Ainsi de l’émission très instructive d’hier soir, produit très malodorant de la sous-culture qui agite une partie de notre jeunesse (à boire absolument jusqu’à la lie: TOUCHE PAS A MON POSTE). Ou comment un torero très digne, avec ses arguments traditionnels, se fait contrer par la vindicte.
Laissons les toreros dans l’arène, les empresas à Nîmes, les parasites à la buvette de l'Assemblée et mobilisons la cohorte infiniment plus large de tous ceux qui ont envie de crier «FOUTEZ-NOUS LA PAIX»
1- D'une manière digne des jésuites; d'une manière dissimulée, hypocrite, voire retorse