20 novembre 2022

DIGNITE

«Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir» 

Ghandi, «Discours et écrits»

Paris, 2 165 423 habitants, 200 militant(e)s  issu(e)s d’une dizaine d’associations et partis animalistes (soit 1 parisien sur 10827), caricaturent la corrida comme à leur habitude, jouant sur une émotion de pacotille, assimilant humains et animaux.

Montpellier, 295 542 habitants, 20 membres du Comité radical anti-corrida (CRAC)  (soit 1 montpelliérain sur 14777procèdent de même.

Source: 20 minutes : Rassemblements pro et anti corrida


Pour ne parler que de Dax (20 843 habitants), 800 participants minimum (1500 revendiqués), soit 1 dacquois(e) sur 105 (minimum) pour dire non à l’interdiction de la corrida (voir photos ci-dessous, merci à Emmanuelle). Sans compter les rassemblements réguliers de plus de 8000 personnes que représentent les célébrations de chaque spectacle taurin dacquois. C’est à dire que la ville de Dax à elle seule a réuni vraisemblablement plus d’opposants à une loi liberticide que l’ensemble des manifestations organisées pour la soutenir dans toute la France !!!

Une mobilisation pourtant réalisée dans l’urgence, à «l’arrache», en 2 semaines, et en plus il pleuvait dru! Qu’en aurait-il été avec une préparation de plus long terme, associant tous les acteurs concernés par la résistance à l’animalisme ?


Ces chiffres, ces FAITS, posent néanmoins trois questions fondamentales qui appellent une réflexion et une réaction approfondies:

  • Où étaient les caméras des médias audio-visuels nationaux?

  • Qui manie l’insulte, la diabolisation, la caricature, et qui fait preuve de sérénité et de dignité?

  • Celle de la hiérarchisation de l’information qui donne autant sinon plus d’audience à une dizaine de péquins «zantis» qu’à des centaines de protestataires. Où est l’évènement: une poignée de gugusses qui grenouillent devant une arène ou les milliers qui sont à l’intérieur?

Ce sont à ces questions qu’il nous faut répondre, à cette fatalité qu’il nous faut nous refuser de se résigner.

DIGNITE, C’est le mot que nous devons brandir !














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